La maladie
La maladie d’Alzheimer est une maladie irréversible, progressive et neurodégénérative du cerveau. Elle est la forme de démence la plus répandue et apparaît généralement après 65 ans. Elle est caractérisée par une diminution du nombre de neurones, surtout au niveau cortical. Dans le cerveau atteint, on retrouve, à l’intérieur des neurones, des dégénérescences neurofibrillaires et, à l’extérieur des neurones, des plaques séniles.
Les symptômes
Bien que la maladie d’Alzheimer soit plus souvent associée à la perte de mémoire, ses symptômes sont multiples. Il est vrai que la mémoire et les habiletés de la pensée sont affectées, c’est d’ailleurs souvent ces symptômes qui sont le signe précurseur de la maladie. Cependant, à mesure que la maladie évolue, d’autres symptômes peuvent se manifester, notamment des troubles du langage, une désorientation temporelle et spatiale, une diminution du jugement, un déficit attentionnel, de l’agitation et de l’agressivité. Certaines personnes atteintes de cette maladie auront aussi des épisodes de délires, des hallucinations et des troubles du sommeil. Même si les symptômes varient d’une personne à l’autre, ce qu’elles ont en commun est une difficulté de plus en plus grande à accomplir les tâches de la vie quotidienne et, par conséquent, une perte d’autonomie qui croît avec l’évolution de la maladie. Il va sans dire que la qualité de vie de ces personnes, et de leur entourage, peut être rapidement affectée.
L’exercice et la maladie
Il est maintenant reconnu que l’activité physique peut, avec d’autres saines habitudes de vie, contribuer à freiner ou même peut-être prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer [1]. De plus, comme nous l’expliquons dans l’article Agir pour prévenir la démence : les habitudes de vie qui peuvent faire la différence, l’activité physique réduit également les risques de démence, un syndrome observé dans la maladie d’Alzheimer. L’âge étant le principal facteur de risque de cette maladie, ceci devrait encourager tous ceux et celles d’entre nous qui vieilliront un jour (c’est à dire tout le monde!) à être actifs. Ceci étant dit, l’activité physique a également des effets positifs notables sur les personnes qui vivent déjà avec la maladie. Il a été démontré, chez ces personnes, que l’activité physique pratiquée de façon régulière permet d’améliorer de façon significative les capacités fonctionnelles et, en peu de temps, la capacité des personnes à accomplir leurs tâches quotidiennes [2, 3], donc retrouver un certain degré d’autonomie. De plus, l’activité physique peut avoir un effet positif sur les capacités cognitives en ralentissant leur déclin [3, 4]. Ce potentiel serait accru lorsque l’activité physique est combinée à des exercices de stimulation cognitive [5], ce que les entraîneurs de NeuroMotrix sont en mesure de vous offrir.
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Références:
- Rolland, Y., Activité physique et maladie d’Alzheimer. Les cahiers de l’année gérontologique, 2010. 2(1): p. 24-29.
- Rao, A.K., A. Chou, B. Bursley, J. Smulofsky, and J. Jezequel, Systematic review of the effects of exercise on activities of daily living in people with Alzheimer’s disease. Am J Occup Ther, 2014. 68(1): p. 50-6.
- Hernandez, S.S., P.F. Sandreschi, F.C. Silva, B.A. Arancibia, R. da Silva, P.J. Gutierres, and A. Andrade, What are the Benefits of Exercise for Alzheimer s Disease? A Systematic Review of Past 10 Years. J Aging Phys Act, 2014.
- Farina, N., J. Rusted, and N. Tabet, The effect of exercise interventions on cognitive outcome in Alzheimer’s disease: a systematic review. Int Psychogeriatr, 2014. 26(1): p. 9-18.
- Penrose, F.K., Can Exercise Affect Cognitive Functioning in Alzheimer’s Disease? A Review of the Literature. Activities, Adaptation & Aging, 2005. 29(4).
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